Le monde n'avait pas besoin d'un autre film de Bad Boys, mais les gens qui font des films de Bad Boys avaient besoin d'un autre film de Bad Boys, alors voici maintenant Bad Boys for Life, dans lequel Will Smith, un peu sans âge, et un Martin Lawrence de plus en plus bedonnant reprennent leurs rôles de Mike Lowrey et Marcus Burnett, flics de Miami découragés et déchaînés - 17 ans après Bad Boys II, un film qui s'est terminé par le lancement d'une invasion totale de Cuba pour tuer un seigneur de la drogue et sauver Gabrielle Union. La question qui pèse sur cette troisième entrée est de savoir dans quelle mesure nos temps changent affecteront l'éthique et l'esthétique d'une franchise connue principalement pour avoir mis Michael Bay - lui des plans de suivi de la jupe et des poursuites en voiture gonzo et des slo-mo drapeaux ondulants et de la luxure , plans persistants d'armes lourdes - sur la carte. Et c'est, en effet, un Bad Boys un peu plus gentil, plus doux: moins fièrement offensant, moins extravagant, mais toujours fondamentalement la même collection de clichés élégants rendus appétissants par un duo d'étoiles sympathiques avec une bonne chimie.
Bay ne dirige pas cette fois. (Il donne cependant sa bénédiction via une apparition en tant que maître de cérémonie de mariage.) Au lieu de cela, les réalisateurs sont le duo belge d'Adil El Arbi et Bilall Fallah, qui font un excellent travail en adoptant le style de maison coloré et hyperkinétique des Bad Boys - plongeant au-dessus de Miami, traversant des boîtes de nuit palpitantes et mettant en scène des scènes d'action avec un délire maximal - tout en gardant le récit de vengeance frit en cliquant le long. Cette fois, Isabel Aretas (Kate del Castillo), une ex-con mexicaine expérimentée dans les arts sombres et la veuve d'un chef de file décédé de la drogue, envoie son fils Armando (Jacob Scipio) à Miami pour dénicher une réserve d'argent enterrée et exécuter un groupe de responsables locaux, dont Mike, en guise de remboursement pour la mort de son mari. Armando réussit en fait à abattre Mike. Alors qu'un héros réside à l'hôpital et se bat pour sa vie, le père de famille Marcus promet à Dieu que si son partenaire s'en sort, il «ne mettra plus de violence dans ce monde». Ce vœu solennel devient un problème lorsque Mike s'en sort et que les deux d'entre eux partent à la recherche de la tentative d'assassin. Soyez assuré que beaucoup de violence est mise dans ce monde au cours du film.
À l'époque, les films Bad Boys étaient des tentatives pour pousser le thriller copain copain éprouvé dans un territoire de plus en plus ridicule et offensant; ils étaient extravagants et idiots et moralement douteux d'une manière que même les hits trop hauts comme Lethal Weapon n'oseraient pas égaler. Dans les années intermédiaires, cependant, leur tonnerre a été volé par d'autres séries comme la franchise Fast and Furious, qui sont souvent plus stupides et plus folles, mais plus saines et responsables - des films qui correspondent mieux à notre moment actuel d'engourdissement sensoriel et d'hypersensibilité sociale. Bad Boys for Life emprunte initialement quelques pages de ce livre ... puis il emprunte beaucoup de pages de ce livre, sans parler de quelques chapitres du plus récent désastre de Gemini, l'action de Will Smith. Cela commence par la blague pro forma entre le nouveau grand-père Marcus et le célibataire résolu Mike sur le moment où ce dernier va s'installer, et comment ils sont trop vieux pour cette merde, etc., mais finit par prendre toutes sortes de nouvelles directions familiales bizarres .
Et, choquant, c'est mieux pour ça. La plupart des Bad Boys for Life sont des ordures lisses et utilisables, mais elles prennent vie au cours des 30 dernières minutes environ, en tant que nouvelles révélations - je ne dirai pas quoi - non seulement donner à l'histoire des enjeux moraux compliqués et une imprévisibilité narrative, mais aussi de libérer le mopey Lawrence autrement pour se réveiller et commencer à parler de merde glorieuse à sa co-star. (J'aimerais pouvoir citer quelques lignes ici, mais ce seraient des spoilers.) C'est vraiment la nuit et le jour: même la mise en scène de l'action change, des coupures frénétiques et fragmentées antérieures du film aux longs plans à main levée qui, pendant qu'ils '' re toujours pas particulièrement original, faites un film différent, plus confiant. Dans l'ensemble, Bad Boys for Life est probablement un délavage, mais il se termine si bien que je ne me retrouve pas totalement opposé à l'idée d'une quatrième entrée Bad Boys. Qu'est-ce que tu vas faire?
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